"Dans cette œuvre, des centaines de tableaux impressionnistes
se dissolvent pour créer un film d’animation aux effets hypnotiques. L'œuvre regarde le monde comme des motifs constitués de couleurs pures et de coups de pinceau. Elle remet en question la réalité photographique et offre un regard libéré de toute catégorisation." J.L.

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« Toute lumière est nouvelle, toute lumière est ancienne.

Quand elle disparaît, elle nous quitte pour toujours.

 

Mon oncle est né aveugle, il n’a jamais vu.

Ou plutôt s’il regardait en direction du soleil, il pouvait apercevoir des taches rougeâtres.

C’est plus facile la nuit. C’est plus facile d’oublier à quoi ressemblent les choses.

 

Je me souviens de la toute première fois où j’ai mélangé des couleurs. Je ne me souviens pas quelles étaient les couleurs, mais je me souviens de la sensation de voir deux choses devenir une troisième.

 

J’étais euphorique, il y avait également de la peur en moi.

Une peinture n’est jamais finie, on recommence toujours.
La peinture ne se révèle que quand le peintre ne sait plus ce qu’il fait. Quand le peintre réalise que la peinture est une chose qu’on peut pratiquer sans jamais comprendre. Les couleurs appartiennent à elles-mêmes. »

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Propos extraits de Depiction of Light, vidéo 5’30, réalisation et texte Jeppe Lange.